Les 10 commandements

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Sommaire

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  • n° 10
Premier commandement :
« Je suis l'Éternel, ton dieu qui t’a fait sortir du pays d'Egypte, de la maison de servitude. Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. »

Le monde, à cette époque, était dominé par des cultes imaginés par les hommes pour donner un sens aux événements de la vie et de la nature. Et si possible, agir sur eux. Elles supposaient une alliance entre les hommes et les dieux agissant dans les mondes visible et invisible.

Cette révélation d’un Seigneur Dieu unique, supérieur à tous les autres, qui aspire résolument à une relation personnelle avec chaque être humain, a une portée et un retentissement universels. Elle change le cours de l’Histoire et délivre définitivement les hommes des cultes des esprits et des démons qui les maintiennent en esclavage.

Cette liberté est un rayon de lumière divine dans la nuit du monde des cultes idolâtres. Le Seigneur Dieu est un Dieu d'amour qui respecte ses créatures en leur enseignant la Vérité. Il n'y a qu'un seul Dieu, celui qui vous aime et qui vous montre le chemin.

Deuxième commandement :
« Tu ne te feras pas de statue, ni de représentation quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, de ce qui est en bas sur la terre, et de ce qui est dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant elles, et tu ne leur rendras pas de culte : car moi, l'Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux »

La vénération d’idoles de bois ou de métal a perdu de sa popularité en Occident, mais les objets magiques en tout genre restent très répandus : grigris, porte-bonheur, pendentifs magiques... La crédulité de l’homme moderne qui confie sa vie à ces objets défie toute logique.

Les images de Dieu ne naissent pas seulement sous le ciseau du sculpteur ou sous la lentille du photographe, mais aussi sous la plume du philosophe. Combien sont-ils à avoir consacré leur vie à construire une séduisante image de dieu ? Même les plus belles ne sont finalement que le reflet de l'homme.

Le deuxième commandement interdit toute fabrication de dieu, qu'elle soit matérielle ou idéologique. La vraie religion n'est jamais une question d'imagination, mais de révélation. L'homme ne peut connaître le Seigneur Dieu que dans la mesure où ce dernier se dévoile. L'homme doit accepter Dieu tel qu'il s'est révélé, sans rien y ajouter ni en retrancher.

Le deuxième commandement avertit des dangers encourus par celui qui remplace Dieu par sa caricature. Ces avertissements sont salutaires, même s'ils ne sont pas plaisants à entendre.

Troisième commandement :
« Tu ne prendras pas le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain ; car l'Éternel ne tiendra pas pour innocent celui qui prendra son nom en vain. »

Comment le nom de Dieu peut-il être pris en vain ?

NOM DE DIEU !
Petite phrase qui exprime la surprise, la crainte ou qui donne du poids à une demi-vérité. Mais le nom de Dieu ne devrait pas être banalisé. C'est celui du Dieu unique.

BON DIEU !
On n'a jamais dit plus vrai ! Pourtant, cette phrase communique plutôt l'énervement ou l'étonnement devant les événements imprévus dela vie. Cependant, le Seigneur Dieu est bon.

MON DIEU !
A longueur de journée, cette phrase ponctue discours et conversations. Personne ne songe un seul instant à une vraie relation personnelle avec le Seigneur Dieu, malgré l'usage du pronom possessif ! Pourtant, entamer, développer une relation intime avec nous, ses créatures est le vœu le plus profond de Dieu.

DIEU M'EST TÉMOIN !
Encore l'une de ces petites phrases ! Dieu est jaloux de son nom, c'est à dire de son caractère et de sa réputation. Il ne tolérera pas indéfiniment que les hommes utilisent mal son nom ou s'en moquent.

Prendre le nom de Dieu en vain ne se limite pas aux jurons et aux grossièretés, mais s'applique aussi à toute parole prononcée et à tout acte pratiqué, de manière irréfléchie, au nom de Dieu. Celui qui utilise ainsi le nom du Seigneur Dieu porte atteinte à sa personne et s'expose à sa justice !

Quatrième commandement :
« Souviens-toi du jour du sabbat, pour le sanctifier. Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le sabbat de l'Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui réside chez toi. »

UNE MODERNITÉ ÉTONNANTE
Lorsque Moïse reçoit cette parole, voici quelque 3500 ans, cela doit le choquer. Jusque-là, dans toutes les sociétés environnantes, notamment celle d'Egypte qu'il venait de quitter, on travaillait chaque jour, et durant de longues heures. L'introduction d'un jour de repos, si naturel aujourd'hui, était une révolution culturelle et spirituelle profonde. Le respecter impliquait de faire confiance à Dieu, pour qu'il accorde une vie meilleure en s'arrêtant de travailler plutôt qu'en continuant.

LE REPOS EST NÉCESSAIRE
Dieu affirme l'absolue nécessité d'un repos récupérateur. en Israël, tous en profitaient, parents, enfants, esclaves, étrangers et même le bétail. C'est la première fois qu'une loi reconnaissait les droits des faibles et des subordonnés.

UNE RUPTURE AVEC LE STRESS
Le sabbat imposait un repos absolu. On ne faisait plus aucune des tâches accomplies les six autres jours. Rien à voir avec nos week-ends ou nos vacances débordant d'activités.

UN JOUR CONSACRE A DIEU
En ce jour, l'Israélite cherchait à imiter Dieu et à prendre du temps pour lui. L'Eglise primitive se réunissait le dimanche pour commémorer la résurrection du Christ et consacrer un jour à Dieu. Quelle place accordez-vous à votre Créateur le dimanche ?

UN JOUR COMMEMORATIF
Aujourd'hui, une partie de l'humanité se souvient de Jésus-Christ. Des hommes et des femmes, condamnés pour leurs fautes, ont été graciés, libérés de la culpabilité et de la condamnation. Ils commémorent la mort du christ à leur place et leur délivrance. Remplis de reconnaissance, ils adorent Dieu.

Cinquième commandement :
« Honore ton père et ta mère afin de jouir d’une longue vie. 

Les relations entre les générations sont un mélange d'affection et de tension. D’un côté, la famille reste une valeur sûre pour le Français de tout âge. De l'autre côté, privés de l'autorité parentale, les enfants font la loi, battent parfois leurs parents et se livrent à la délinquance.

Ce commandement est le premier des dix qui traite des relations humaines. Personne ne saurait prétendre aimer Dieu et mépriser autrui. C'est à la qualité des relations humaines que l'on mesurera la qualité spirituelle d'un homme qui affirme aimer Dieu.

Le mot hébreu traduit par « honorer  exprime une notion de « poids ». Il invite à considérer ses parents comme valant leur pesant d'or. A les estimer dignes d’amour, de respect, d’affection, de considération, de soins. Honorer est une attitude qui créera des réactions aimantes.

Réussir l'apprentissage du respect de parents, c'est être capable de saines relations avec autrui, pour le reste de la vie. C'est une porte d'entrée obligatoire dans un monde où les relations ne seront plus dictées par le caprice, la compétition, la force, ni par la manipulation. Un bonheur pour soi et son entourage.

Autre verset :

« Vous, enfants, obéissez à vos parents à cause du Seigneur, car c'est là ce qui est juste. » Honore ton père et ta mère : c'est le premier commandement auquel une promesse est rattachée : pour que tu sois heureux et que tu jouisses d'une longue vie sur la terre. « Vous, pères, n'exaspérez pas vos enfants, mais élevez-les en les éduquant et en les conseillant d'une manière conforme à la volonté du Seigneur. » (Éphésiens, chapitre 6 versets 1 à 4)
Sixième commandement :
« Tu ne commettras pas de meurtre »

BANALISER LA MORT
En hébreu, le « tu ne tueras point » signifie tuer avec colère ou préméditation, verser volontairement le sang innocent, assassiner. Nous sommes ici loin de la banalisation de la mort et de la déculpabilisation du meurtre. Même s'il y a des différences entre : meurtre volontaire, accidentel, exécution judiciaire, la mort reste toujours une catastrophe.

Le Seigneur Dieu, par ce commandement, affirme qu'Il est seul maître et souverain de chaque existence et que la vie est un don sacré inviolable. L'homme est la création la plus précieuse de Dieu.

LE SUICIDE
C'est l'action de se donner la mort. En France, le suicide est la première cause de décès chez les moins de 35 ans. Il y a de 150 000 à 160 000 tentatives de suicide par an. Dans tous les pays développés, celles-ci ont triplé en 10 ans dans la tranche des 15 à 24 ans.

Pour le Dr Laplane :

« C'est la privation d'amour qui blesse mortellement ».
On peut essayer de donner au suicide des justifications philosophiques et rationnelles ; jamais il ne surviendra tant que des liens étroits soudent à la vie. Le courage de vivre trouve sa source dans l'amour qui est plus fort.

LE MEURTRE
Jésus affirme que le désir du meurtre est inscrit dans le cœur de tout homme. En droit, la notion de crime est plus large que celle de meurtre. Pour Jésus, est criminel quiconque méprise et se met en colère contre son frère. La racine du crime, c'est le mépris de la personne et de la vie.

L'AVORTEMENT
Notre monde moderne sacrifierait 50 à 60 millions de bébés innocents chaque année. Des situations de détresse existent, c'est vrai. Mais il est fréquent que des fœtus soient sacrifiés sur l'autel du plaisir et de l'égoïsme. Aux futures mères dans le besoin, il est nécessaire de proposer une aide économique, sociale et spirituelle.

L'EUTHANASIE
Le fondement d’une vraie dignité de la personne est la vision biblique de l'homme créé à l’image de Dieu où l'être passe avant le paraître, l'avoir, le faire. L'euthanasie est l'expression d'une grande souffrance. Alors que les soins palliatifs n'ont jamais,été aussi développés, on commence à légaliser l'euthanasie un peu partout en Europe. Les soins palliatifs avec un accompagnement adéquat sont beaucoup plus appropriés pour ce passage vers la mort.

VIVRE
Respecter la vie, ce n'est pas seulement ne pas tuer. C'est vouloir vivre une vie de plénitude sans détruire son corps par des abus alimentaires ou des drogues. C'est protéger son âme de l'égoïsme, de l'orgueil, de la méchanceté, des craintes. C'est garder son esprit de l'incrédulité et des idoles.

Septième commandement :
« Tu ne commettras pas d'adultère. »
LES VALEURS CHANGENT
Fidélité, alliance, persévérance, mariage, sont des mots qui perdent leur sens à l'ère du jetable et du zapping. Pourquoi subir l'usure de longues années d’une vie commune figée, avec sa somme de silences mortels ou de heurts répétés ? Le mariage à long terme a démontré ses limites.

Les jeunes ont crié ce que d'autres pensaient depuis longtemps : l'amour n'est qu'une forte pulsion, une attirance puissante pour un corps désiré. Assouvir cette pulsion et connaître le bien-être qui en résulte est devenu le but ultime, l'amour avec un grand « A ».

Bien sûr, tout le monde ne pense pas de cette façon. Pourtant, quand on est tranquillement installé devant la télé, cette manière de penser, de réagir, se répand. Elle marque la mentalité de notre génération.

LA FIDÉLITÉ DURABLE
Ce commandement implique que le mariage soit une alliance à vie. Il oblige à une fidélité durable. Qu’a-t-il de mauvais ? Est-ce un mal de rester fidèle à son conjoint, de lui assurer la sécurité, le réconfort et de former ensemble une unité de vie ?

L'infidélité est une attitude totalement étrangère au Seigneur dans sa relation avec nous. Sa fidélité s'exprime tous les jours. Il a donné une solution pour le salut de nos vies.

DEPASSE ?
Si ce commandement est respecté, quel réconfort et quelle sécurité pour les enfants qui vivent dans un foyer où le père et la mère maintiennent leur alliance. Les dégâts, les souffrances, les déséquilibres dont souffre notre société, donnent la preuve suffisante de la valeur de ce commandement. La loi du Seigneur est-elle vraiment dépassée ?

Huitième commandement :
« Tu ne commettras pas de vol ».

« Nous n'avons même pas aperçu son ombre que le malfaiteur a ouvert la portière de notre voiture, agrippé le sac à main de ma femme pour s'en emparer. Il tire de toutes ses forces sur les lanières du sac retenu fermement par elle. Finalement, ma femme finit par céder en poussant un cri.

Le constat est amer : nous nous sommes fait voler ! Une terrible colère nous envahit !  » Chaque jour, des milliers de personnes par le monde subissent le même sort. Ils se font voler. L’injustice paraît tellement énorme qu’on voudrait remuer ciel et terre pour retrouver et punir le coupable.

Mais comment empêcher des êtres humains de voler leur prochain ?

Ordonner aux hommes de ne pas voler montre que le problème du vol ne date pas d'hier. Ce qui inquiète, en revanche, c'est que des larcins, sous quelque forme que ce soit, deviennent de plus en plus banals et de plus en plus nombreux dans notre société. Pourquoi la tentation de dérober le bien d'autrui est-elle irrésistible pour certains ?

Aujourd'hui encore, les lois civiles prévoient certaines sanctions pour punir ceux qui commettent des effractions pour voler leur prochain. Hélas, si les mesures punitives freinent quelque peu l'expansion du mal, elles ne changent pas le cœoeur de l'homme.

« Qui vol un œuf, vol un bœuf ».
Développer l'idée qu'il n'y a pas de petit ou de gros vol, mais un problème du cœur.

Autre verset :

Mais qui peut changer le cœur de l'homme ? Pour qu'il n'y ait plus de meurtre, ni adultère, ni convoitise, ni faux témoignage, ni vol. L'Évangile de Jésus-Christ apporte une réponse à cette question. Il est l'envoyé du ciel pour nous réconcilier avec Dieu et transformer notre coeur, nous rendre capables d'accomplir les dix commandements.

« Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j'ôterai votre cœur de pierre, et je vous donnerai un cœeur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. » (Ézéchiel, chapitre 36, versets 25 à 27)

Neuvième commandement :
« Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain ».

Voici la définition que nous donne le dictionnaire du mot « témoignage » : c'est raconter ce que l'on a vu ou entendu.

Le témoignage a toujours une grande importance :

Parfois il est déterminant pour établir la vérité. Le témoin, selon les circonstances, est invité à certifier son témoignage, à le signer, c'est alors une déposition.

Le neuvième commandement du Seigneur parle de « faux témoignage » contre son prochain, c’est-à-dire avec la ferme intention de lui nuire. Il est inventé, imaginé. Il est souvent le moyen de faire du tort et condamner un innocent. L'excuse ne sera pas, même si le but recherché du « faux témoignage » est d'aider un ami à sortir sans encombres d’une situation plus ou moins grave ou compromettante.

Ce que Dieu nous dit :
Dieu est le Dieu de la Vérité. La Bible affirme sans ambiguïté qu'Il a en horreur le mensonge sous toutes ses formes, faux-témoignage, et même les demi-vérités.

Autres versets :

La Bible compare le faux témoin à « une massue, une épée et une flèche aiguë. » (Proverbes 25 : 18) Dieu les condamne sévèrement en Proverbes 19:99 :

« Le faux témoin ne sera pas tenu pour innocent, et celui qui profère des mensonges périra. »
« Il y a six choses pour lesquelles l'Éternel a de la haine, et même sept qu'il a en horreur : le faux témoin qui profère des mensonges... »

Dixième commandement :
« Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoîteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien qui soit à ton prochain. »

Nous pourrions ajouter ni sa situation, ni ses diplômes, ni sa voiture, ni son compte en banque, etc.

Notre regard sur le monde qui nous entoure, sur nos proches, peut être complètement faussé et déformé par un désir immodéré de posséder. Dieu n’est pas contre la volonté de réussir, d'arriver honnêtement, de progresser, de posséder. Il dénonce la convoitise, ce désir avide, quel qu’il soit.

Pourquoi ?

  • La convoitise tue toute satisfaction. En désirant ardemment quelque chose que je ne possède pas, je développe l’insatisfaction, l'envie d'avoir plus.
  • Cette convoitise entretenue va me pousser à l'action : si ma pensée est constamment nourrie de l'envie d’avoir ce qu'un autre possède, il me sera alors bien difficile de respecter le bien et le droit de mon prochain et je tomberai dans le piège de la séduction, cherchant à acquérir ce qui appartient à autrui.
  • Enfin mes désirs immodérés m'empêcheront d'avoir comme aspiration première de chercher à connaître Dieu et d’être reconnaissant pour ses bienfaits.

La solution consiste donc :

A cultiver la satisfaction et la reconnaissance envers Celui qui nous a créés, sans se résigner à la passivité. Souvenons-nous, Dieu nous donne tout en gérance. C'est un autre regard sur la création et ses créatures.